Vous n’avez jamais mis un mur en peinture de votre vie ? Dans cet article, on vous explique comment éviter 8 erreurs de débutant. Malgré tout, si vous n’êtes pas sûr de vos compétences en pose de peinture, confiez votre projet à un jobber Frizbiz.
Avant de peindre une surface, il faut qu’elle soit parfaitement préparée, c’est à dire propre et lisse, sans défaut. Par exemple, si vous peignez un mur sale, la poussière, les taches, les graisses etc. vont se mélanger à la peinture fraîche. Résultat : des traces noires apparaissent et des épaisseurs se forment. Assurez-vous de lessiver votre surface avec une éponge propre et de la rincer régulièrement.
Dégager les angles est une étape incontournable pour obtenir un rendu homogène, avec de belles finitions. Pour réaliser correctement un rechampi, vous devez vous munir d’une brosse à réchampir (un type de pinceau) et d’un peu de minutie ! Vous pourrez ensuite peindre la surface murale avec un rouleau, pour un résultat parfait.
Pour éviter les traces, vous devez peindre la surface en une fois. Imaginez, si vous vous arrêtez parce qu’il vous manque de la peinture, une démarcation ou trace de reprise risque d’apparaître. Notez aussi que les stocks de peinture en magasin sont limités. Si vous ne prévoyez pas la quantité de peinture suffisante, il est possible que la référence ne soit plus disponible par la suite. N’oubliez pas non plus de compter l’application d’au moins deux couches dans votre calcul. Il est préférable d’acheter plus de peinture que nécessaire en cas de souci.
Il est tentant d’acheter des rouleaux ou des pinceaux d’entrée de gamme : ils ne sont pas chers et vous ne les utiliserez peut-être qu’une seule fois. Oui, mais... Les pinceaux ou rouleaux premier prix ne résistent généralement pas aux produits chimiques qui composent la peinture : dès la première utilisation, la mousse se déchiquette, les poils se détachent et se collent sur la surface à peindre. Pas top pour obtenir un joli rendu !
Essayez de mélanger de l’eau et de l’huile et vous verrez le résultat ! L’effet est le même avec une peinture glycéro, dite “à l’huile” et une peinture acrylique dite “à l’eau”. La peinture acrylique va glisser sur la peinture glycéro. Leur composition empêche leur accroche. Si la peinture existante est une glycéro et que vous optez pour une acrylique, moins nocive, vous devrez donc poncer votre surface pour éliminer le revêtement.
Afin de réduire les coûts, les peintures “premier prix” sont mélangées avec une grande quantité d’eau, elles sont donc moins couvrantes. Vous aurez besoin de plus de peinture pour appliquer plusieurs couches, ce n’est finalement pas rentable !
La température ambiante influe sur l'adhérence de la peinture puisque c'est un liquide : s’il fait trop froid, elle n’accroche pas. S’il fait trop chaud, elle forme des bulles d’air ou sèche trop vite, laissant apparaître les traces des passages et des reprises. Si les conditions ne sont pas idéales, vous risquez la catastrophe ! Préférez peindre lorsqu’il fait entre 15 et 20 degrés.
Les peintures monocouches ont un pouvoir couvrant plus important, certes, mais ce serait une erreur de débutant de croire qu’une seule couche est suffisante ! Une seconde application s’avère souvent nécessaire pour obtenir un résultat optimal. Préférez une peinture classique de bonne qualité, plutôt qu’une peinture monocouche (plus chère) qui nécessite en réalité, elle aussi, une deuxième application.